Les bombardements
Depuis le début de la guerre, la ville de Nantes a enregistré un nombre important d’alertes aériennes. Heureusement pour la population, la plupart d’entre elles se sont soldées uniquement par des survols de la ville. Lorsque les sirènes annoncent la 321ème alerte, les Nantais semblent n’y prêter que peu d’importance. Et pourtant, en ce 16 septembre 1943, la cible des bombardiers américains est bien la ville de Nantes. Les victimes se comptent par centaines. Une chapelle ardente est installée au musée des Beaux-Arts. Les obsèques des premières victimes ne sont pas encore achevées qu’une seconde vague de bombardements s’abat sur la ville le 23 septembre 1943. Au total, on dénombre plus de 1 400 personnes décédées.
La ville connaîtra d’autres raids aériens. Ceux de mai et juin 1944, quasi quotidiens, sont moins meurtriers mais touchent des infrastructures techniques indispensables à la population, notamment l’usine de l’eau de la Roche.