La résistance
Les troupes allemandes font leur entrée à Nantes le 19 juin 1940. Le bâtiment du XIème Corps d’armée, place Foch, devient aussitôt le siège de la Feldkommandantur. Dix jours plus tard, on apprend qu’un premier acte de résistance est commis sur des lignes électriques posées par l’armée allemande. D’abord isolée, la résistance s’organise très rapidement en réseaux. Un premier groupe est organisé autour de Bocq et d’Henri Adam. De leur côté, les Anciens Combattants de 1914-1918 utilisent leur Comité d’Entraide pour faciliter l’évasion de plusieurs centaines de prisonniers de guerre des camps de Châteaubriant.
De nombreux résistants laisseront leur nom dans l’histoire de Nantes. C’est le cas notamment d’Estienne d’Orves qui réalise la première liaison radio entre la France occupée et Londres. C’est encore Marin Poirier qui est le premier fusillé de Nantes. Son exécution a lieu au champ de tir du Bêle le 30 août 1941, là où s’entraînaient les soldats du 65ème R.I.
Tous ces actes de résistance se traduisent dans les affiches par des mesures de restrictions prises à l’encontre de la population. Plus tragiquement, elles annoncent les avis de condamnations à mort des résistants exécutés.