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Des conséquences économiques

Lors de ces inondations, on ne compte plus les usines et les commerces qui sont obligés de limiter voire d’arrêter leurs activités.

Chez Lefèvre-Utile, une partie du personnel est mise au chômage ; à la Manufacture des Tabacs, les fosses où se trouvent les transmissions des machines sont pleine d’eau, bloquant la production ; dans les magasins de la Chambre de Commerce, on déménage les sacs de sucre ; à l’usine de papier d’emballage Leroy, on évacue 125 tonnes de fournitures.

Et, de jour en jour, la liste s’allonge. À la fabrique de tapioca Billard, le travail est arrêté. La ferblanterie Delhache, quai Duguay-Trouin, subit le même sort. Comble d’ironie, les chantiers de M. Martin, constructeur et loueur de canots, baignent dans l’eau ainsi que sa maison. Plus grave : la Société Nantaise d’Électricité est obligée de couper le courant sur plusieurs points de son réseau ; les lignes souterraines sont inondées.

De son côté, la Compagnie Française de Navigation se voit contrainte de supprimer le service Nantes-Trentemoult et Trentemoult-cale de Crucy.

L’usine de diamants Royé et Cie met au chômage 350 salariés. Ils retrouveront leurs ateliers une semaines plus tard.